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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, décembre 2020

7 Déc 2020 // Échos de l'ÉSO

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Dans ce numéro :

 

À venir – Nous voulons un échantillon de sang!

 

Avez-vous rempli notre récent questionnaire sur la COVID-19? Nous vous demanderons peut-être un petit échantillon de sang pour faire un test d’anticorps contre le SRAS-CoV-2.

Cet hiver, l’ÉSO rejoindra 12 000 participants en leur demandant d’utiliser une trousse de prélèvement sanguin à domicile pour déposer quelques petites gouttes de sang sur une carte de laboratoire et la renvoyer par la poste.

Notre laboratoire soumettra les taches de sang séchées à un test d’anticorps contre la COVID-19, qui indiquent une exposition antérieure au virus. Les participants pourront ensuite consulter leurs résultats individuels en ligne via leur compte de l’ÉSO.

Ce projet passionnant fait partie d’une initiative de recherche plus vaste qui soumettra 20 000 Canadiens à un test d’anticorps viraux. L’étude se concentrera sur les adultes âgés de 30 ans et plus qui pourraient avoir été exposés au SRAS-CoV-2 dans des populations susceptibles de présenter un risque plus élevé d’exposition à la COVID-19. Pour en savoir plus.

Restez à l’écoute pour plus d’information, mais voici ce que vous devez savoir dès maintenant :

QUI : Environ 12000 des plus de 40 000 participants à l’ÉSO qui ont rempli le récent questionnaire sur la COVID-19.

QUOI : Les participants sélectionnés recevront à domicile une trousse de prélèvement de « taches de sang ». Ils devront se piquer le bout du doigt à l’aide de la lancette fournie, placer cinq gouttelettes de sang sur une carte de laboratoire spéciale, laisser sécher les taches de sang puis sceller la carte de laboratoire et la mettre dans une enveloppe de retour.

QUAND : Mars à juin 2021

OÙ : Les trousses seront livrées au domicile des participants. Ceux-ci utiliseront la trousse pour fournir l’échantillon de sang, puis la placeront dans l’enveloppe de retour et la posteront en port payé par Postes Canada. Avant de recevoir les trousses, les participants devront signer un formulaire de consentement en ligne expliquant le projet de recherche.

POURQUOI : Les responsables de la santé publique doivent connaître le niveau d’exposition au virus de la COVID-19 au sein de la population canadienne. Le gouvernement du Canada a investi 1,9 million de dollars par le biais du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 du Canada pour financer cette étude sur la séroprévalence à travers le Canada.

QU’EN RETIRERONT LES PARTICIPANTS : L’ÉSO vous dira si des anticorps pour le SRAS-CoV-2 sont présents dans votre échantillon sanguin. Les résultats seront communiqués dans le compte de l’ÉSO des participants.

 

C’est beaucoup plus gros que notre questionnaire sur la COVID-19

 

Les questionnaires sur la COVID-19 – et bientôt, les échantillons de sang – fournis par les participants à l’ÉSO contribuent à une initiative plus vaste qui aidera les chercheurs à déterminer le nombre de Canadiens qui pourraient avoir été infectés par le virus.

L’Étude sur la santé Ontario fait partie de CanPath, la plus grande plateforme de recherche sur la santé des populations au Canada. CanPath a reçu 2,6 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 pour son initiative SUPPORT-Canada.

L’initiative, appelée SUrveying Prospective Population cOhorts for COVID-19 pRevalence and ouTcomes in Canada (SUPPORT-Canada), va :

  • Recueillir des données populationnelles et des résultats cliniques sur la COVID-19 auprès de plus de 400 000 Canadiens pour appuyer le profilage personnalisé des risques et éclairer les interventions de santé publique à mesure que la pandémie progresse.
  • Créer une capacité de recherche de pointe dans le domaine de l’immuno-phénotypage (utilisation d’anticorps pour identifier les cellules infectées par des marqueurs du virus), de la séroprévalence (détermination de la fréquence de ces anticorps au sein d’une population) et la génétique virale (détermination de la séquence génétique du virus pour fournir des indices sur la façon dont il peut se propager).
  • Étudier le rôle que jouent la génétique, les troubles de santé sous-jacents et l’environnement dans la façon dont la COVID-19 affecte l’organisme et comment celui-ci réagit.

Les résultats obtenus de SUPPORT-Canada serviront à éclairer les interventions en santé publique et à accroître la capacité de recherche et de développement de tests. L’initiative à réponse rapide SUPPORT-Canada a également été conçue pour s’intégrer à d’autres efforts de recherche ailleurs dans le monde.

 

Plus de 40 000 participants contribuent à la recherche en cours sur la COVID-19

 

L’analyse des données a débuté suite à la clôture du questionnaire de l’ÉSO sur la COVID-19 le 13 novembre 2020. Voici quelques résultats préliminaires recueillis auprès des 40 000 premiers participants à soumettre leur questionnaire.

Fait intéressant, alors que la plupart des mesures de précaution sont restées à peu près les mêmes ou ont légèrement baissé, les taux de port de masques ont augmenté. Les participants qui ont rempli le questionnaire après le 11 juin étaient environ 20 % plus susceptibles de déclarer avoir porté un masque en public.

 

 

Nous tenons à adresser nos sincères remerciements aux 42 145 participants à l’ÉSO qui ont partagé leur histoire avec nous en remplissant le questionnaire, dont 1135 qui nous ont contactés pour reprendre leur questionnaire après avoir éprouvé de nouveaux symptômes ou subi un test pour la COVID-19.

Notre équipe s’est entretenue avec de nombreux participants au cours des derniers mois, dont certains qui ont été infectés par la COVID-19, hospitalisés ou continuent d’éprouver des symptômes persistants. Nous vous souhaitons à tous un rétablissement complet et rapide, et nous vous remercions pour votre importante contribution au savoir mondial sur la COVID-19.

Cette année a bouleversé un grand nombre de vies. Les données que vous avez fournies sont une ressource inestimable pour les chercheurs du Canada et du monde entier qui s’efforcent de comprendre le virus et, en définitive, d’assurer la sécurité et la santé du plus grand nombre de personnes possible.

 

Découvrez comment vos données seront utilisées

 

Maintenant que le questionnaire est clos, les données sont en voie d’être analysées, anonymisées et mises à la disposition des chercheurs dans le cadre de l’Initiative nationale de CanPath sur la COVID‑19. Alors, qu’est-ce qui vient ensuite? La Dre Victoria Kirsh, scientifique associée de l’ÉSO (et chercheuse principale pour un certain nombre de demandes approuvées d’accès aux données), explique dans cette vidéo quelques-unes des nombreuses utilisations des données du questionnaire sur la COVID-19 :

 

La vidéo est en anglais et est également disponible avec des sous-titres français.

 

De futurs tests sanguins pourraient permettre de détecter le cancer des années plus tôt

 

Et si un simple test sanguin pouvait détecter un cancer dans votre corps – des années avant de passer une biopsie pour confirmer un diagnostic? Un petit groupe de participants à l’ÉSO aide des chercheurs à explorer des façons d’utiliser des échantillons de sang pour identifier les cancers beaucoup plus tôt que ne le permet la méthode actuellement utilisée : la biopsie tissulaire.

Les échantillons de sang fournis par plus de 1000 participants à l’ÉSO sont au cœur de deux études qui examinent les « signatures » précoces de cancers courants.

À l’heure actuelle, la plupart de nos connaissances sur l’évolution du cancer dans le corps humain provient de l’examen de petits échantillons prélevés sur des tumeurs. Mais les chercheurs en apprennent de plus en plus sur la façon dont les composantes du sang et l’ADN prélevé sur ces échantillons de sang peuvent servir de « biopsies liquides » pour dépister les marqueurs d’un cancer bien avant un diagnostic traditionnel.

La beauté d’une étude à long terme comme l’Étude sur la santé Ontario est que les chercheurs peuvent suivre l’évolution de la santé d’une personne sur une longue période. Certaines personnes sont entrées dans l’étude en bonne santé, mais ont contracté un cancer ou d’autres troubles de santé avec le temps.

L’ÉSO offre aux chercheurs la possibilité de « remonter dans le temps » et d’étudier des tendances dans notre ADN à mesure que nos cellules évoluent de saines à cancéreuses, explique le Dr Philip Awadalla, directeur scientifique exécutif de l’ÉSO. Cela pourrait aider les scientifiques à percer les secrets de la prévention du cancer, ou du moins d’un traitement beaucoup plus hâtif, augmentant les taux de survie.

Un projet utilisant des échantillons de sang de l’ÉSO étudie comment notre sang évolue à mesure que nous vieillissons.

« À mesure que le sang vieillit, il y a souvent des changements ou des mutations génétiques dans les cellules souches sanguines et la moelle osseuse. Nous voulons déterminer à quel stade précoce pouvons-nous percevoir ces changements de signature? », précise le Dr Awadalla.

Le deuxième projet est à la recherche de marqueurs de mutations précoces de l’ADN acellulaire qui se trouve dans le sang. L’ADN acellulaire est constitué de fragments d’ADN circulant dans le sang et pouvant être libérés de presque tous les tissus, y compris les cancers. Les chercheurs constatent que l’ADN libéré par les cellules cancéreuses est différent de celui qui est libéré par les cellules normales et saines. En identifiant l’ADN acellulaire spécifique aux tissus cancéreux, les scientifiques peuvent détecter des signes de tumeurs cancéreuses solides des mois voire des années avant le moment où une personne pourrait s’attendre à recevoir un premier diagnostic de cancer.

Lorsqu’une tumeur est présente, même si elle est encore cliniquement indétectable, certaines cellules tumorales meurent et laissent derrière elles une signature caractéristique d’ADN acellulaire qui peut être captée dans des échantillons de plasma sanguin, explique le Dr Awadalla.

Pour ce projet, le laboratoire du Dr Awadalla, à l’Institut ontarien de recherche sur le cancer, examine :

139 échantillons de sang de participantes à l’ÉSO qui sont entrés dans l’Étude sans cancer et qui ont subséquemment reçu un diagnostic de cancer du sein.

19 échantillons de sang de participants à l’ÉSO qui avaient une incidence de cancer du pancréas.

272 échantillons de sang de participants ayant contracté un cancer de la prostate depuis leur inscription à l’Étude

Les chercheurs comparent ces échantillons à un groupe témoin d’échantillons de sang provenant de 430 participants qui n’ont pas contracté de cancer durant les 10 années écoulées depuis le début de l’Étude. Les premiers travaux montrent que des tumeurs solides peuvent être détectées grâce à cette approche jusqu’à cinq ans avant le moment où un diagnostic de cancer est établi, affirme le Dr Awadalla.

L’utilisation d’une « biopsie liquide » pour le dépistage du cancer présente de précieux avantages :

  • Moins invasive pour le patient
  • Facile et peu coûteuse à réaliser
  • Peut être utilisée pour étudier la plupart des cancers
  • Pourrait un jour servir au dépistage précoce du cancer

 

Rester en contact

 

Ceci est notre rappel amical semestriel à ouvrir une session dans votre compte pour vous assurer que nous avons vos coordonnées les plus récente, y compris votre numéro de téléphone, votre adresse courriel et votre adresse postale. Étant donné l’horizon lointain des études comme l’ÉSO, il importe de maintenir une ligne de communication ouverte et fiable entre les participants et l’équipe de l’Étude.

Vous n’arrivez pas à accéder à votre compte? Appelez-nous ou envoyez-nous un courriel et nous nous ferons un plaisir de vous aider!

 

 

  • Notre principal mode de communication est le courrier électronique, mais il se peut que nous devions parfois vous contacter par téléphone. Assurez-vous que nous sommes toujours en mesure de communiquer avec vous en conservant un numéro de téléphone en service dans votre compte.

 

  • Si votre compte est associé à une adresse courriel au travail, veuillez songer à passer à une adresse courriel personnelle afin que nous puissions rester en contact si vous changez d’emploi ou si vous prenez votre retraite.

  • Il est essentiel d’avoir votre adresse actuelle, car l’ÉSO utilise votre code postal pour identifier les niveaux d’exposition environnementale et d’autres facteurs de risque de maladies chroniques à l’appui des projets de recherche approuvés.

 

 

Garder un œil sur votre vie privée

 

Nous mettons constamment à jour et révisons nos systèmes pour assurer la sécurité des données provenant de vos questionnaires et de vos échantillons biologiques. Nous avons récemment mis à jour notre FAQ, notamment sur ce que nous faisons avec les données que vous fournissez, y compris qui a accès à vos renseignements, comment ils sont sécurisés lorsqu’ils sont couplés à d’autres bases de données, et ce qu’il advient de vos renseignements après votre décès.

Veuillez examiner la nouvelle version de la FAQ comportant une mise à jour sur la confidentialité, sur notre site Web.

 

 

Pourquoi avez-vous répondu au questionnaire sur la COVID-19?

 

Voici ce que Michael, de Brockville, avait à dire :

 

« Je n’espère ni ne souhaite vivre éternellement... bien que, jusqu’ici, tout va bien! Mais je crois fermement en une meilleure qualité de vie, en particulier pour les personnes âgées et pour les personnes défavorisées. Et je crois aussi fermement que la seule façon d’y parvenir passe par la découverte scientifique et sa diffusion subséquente, c’est-à-dire l’éducation. Il est logique que je fasse une modeste contribution à cette fin. Même si je ne profite pas forcément de ma participation, je n’ai aucune hésitation à planter un arbre à l’ombre duquel je ne m’assoirai jamais. » 

 

Nous aimons avoir de vos nouvelles. Pourquoi vous avez-vous joint les rangs de l’Étude sur la santé Ontario? Envoyez-nous un courriel à info@ontariohealthstudy.ca.

Michael