Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, juillet 2025
21 Juil 2025 // Échos de l'ÉSO

Dans ce numéro :
• Inaugurer une nouvelle ère de recherche en santé basée sur les données
• Comment allez-vous dernièrement?
• Mise à jour des progrès sur le prélèvement de sang supplémentaire
• Une étude nationale sur la santé cardiaque et cérébrale inclut des participants à l’ÉSO
• Maintenez vos coordonnées à jour
• Vos données au travail
• Ils ont demandé à un chercheur sur le cancer
• Pourquoi demeurez-vous membre de l’Étude sur la santé Ontario?
Inaugurer une nouvelle ère de recherche en santé basée sur les données
Un questionnaire sur l'alimentation et l'activité physique sera bientôt diffusé.
La Dre Victoria Kirsh, épidémiologiste possédant plus de deux décennies d’expérience en recherche, est la nouvelle chercheuse principale et directrice par intérim de l’Étude sur la santé Ontario.
Elle connaît l’Étude à fond, ayant été impliquée dès sa création et subséquemment dans sa carrière.
« À l’époque, j’ai participé à la rédaction du protocole scientifique qui a servi de fondement pour démontrer la nécessité de cette cohorte. « Élaborer le fondement d’une initiative de recherche aussi ambitieuse et vitale a été un véritable effort de collaboration. »
La Dre Kirsh succède au Dr Philip Awadalla, qui a dirigé l’ÉSO pendant 10 ans avant d’embrasser de nouvelles fonctions à l’Université d’Oxford, en Angleterre. Il demeure conseiller auprès de l’ÉSO et, également, directeur scientifique national de CanPath.
La Dre Kirsh estime que nous en sommes à une étape passionnante pour l’Étude sur la santé Ontario.
« Nous constatons une augmentation significative de la profondeur et de l’étendue de la collecte de données auprès de nos participants. Avec quatre activités de recherche majeures prévues pour les participants en 2025-2026, dont le Questionnaire de suivi 2, nous sommes prêts à dresser un tableau véritablement détaillé des déterminants de la santé. La richesse de ces données représentera une valeur inestimable pour les chercheurs. »
L’une de ces initiatives est un questionnaire sur le régime alimentaire et l’activité physique. L’Étude des BIENfaits importants des environnements nutritionnels (BIEN) promet d’être l’un des plus importants efforts de collecte de données sur l’alimentation et l’activité physique au Canada. Le projet BIEN examinera comment certains aspects de votre lieu de résidence, tels que les types de points de vente de nourriture situés à proximité et la facilité de déplacement à pied dans votre quartier, peuvent affecter vos choix alimentaires et votre activité physique.
« Ce que les gens mangent, leurs habitudes alimentaires quotidiennes, deviennent des déterminants fondamentaux de la santé et de la maladie, influant sur le risque de maladie chronique », note-t-elle.
« La disponibilité de ces données pour les chercheurs nous aidera à explorer l’impact à long terme de l’apport alimentaire sur la santé de diverses populations, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives en matière de stratégies de prévention et de traitement pour maintenir les gens en meilleure santé. »
Consultez notre page Mises à jour sur l’Étude pour les questionnaires à venir.
Comment allez-vous dernièrement?
Un deuxième Questionnaire de suivi nous tiendra au courant de votre état de santé actuel et comblera certaines lacunes importantes.
Au cours des dernières années, de nombreux participants nous ont demandé quand et comment ils pouvaient nous fournir une mise à jour sur leur santé. Nous sommes heureux de vous annoncer que vous avez maintenant la chance de nous le faire savoir, puisque tous les participants sont invités à prendre part au Questionnaire de suivi 2!
Il se peut que vous receviez bientôt par courriel une invitation à participer, mais vous n’avez pas besoin d’attendre celle-ci pour commencer. Il suffit de vous connecter à votre compte de l’ÉSO, puis de cliquer sur la bannière rouge, pour débuter!
Ceci fait suite aux données collectées dans le premier Questionnaire de suivi, qui a pris fin en 2018. Tous les participants à l’ÉSO sont admissibles à remplir ce questionnaire, même s’ils n’ont pas rempli le questionnaire précédent.
Que demande le questionnaire?
Bien que certaines questions soient répétées pour mettre à jour vos antécédents médicaux personnels et familiaux, le questionnaire recueille également plus de détails sur votre accès aux soins de santé et aux programmes de dépistage.
De plus, il y a de nouvelles questions approfondies sur votre santé mentale, notamment sur votre santé émotionnelle, votre soutien social, votre résilience, votre solitude et votre bien-être en général.
Qu’avons-nous appris jusqu’à présent?
Plus de 20 000 participants à l’ÉSO ont déjà rempli le questionnaire depuis son lancement en janvier. Voici quelques-uns des premiers résultats du questionnaire :
67,7 % des participants sont d’accord ou tout à fait d’accord avec cette affirmation.
3,5 % des participants à l’ÉSO n’ont pas de médecin de famille ou de fournisseur de soins primaires.
75 % des participants prennent actuellement au moins un médicament prescrit.
91,2 % des participants ont fait une visite chez le dentiste au cours de la dernière année.
Pourquoi est-il important de remplir plusieurs questionnaires comme celui-ci?
Il est très important de continuer à remplir les questionnaires au fil du temps, car le fait de disposer de plusieurs points d’observation temporels permet aux chercheurs de suivre les changements dans les expositions, les comportements et d’autres facteurs de risque qui affectent l’apparition de maladies et d’autres problèmes de santé.
Ces points d’observation supplémentaires permettent également aux chercheurs d’améliorer les modèles prédictifs et d’évaluer l’efficacité de divers traitements et interventions sur la santé.
Tout simplement, avec des données plus nombreuses et plus approfondies sur le même groupe de personnes, la plate-forme de recherche de l’ÉSO se renforce au fil du temps.
Entre les questionnaires, des données importantes sont toujours recueillies passivement. Les participants qui ont consenti au couplage de données ou fourni leur numéro de carte Santé permettent aux chercheurs approuvés d’accéder à des sources de données anonymisées détenues par d’autres organisations, par exemple les bases de données sur les réclamations du RASO ou le Registre du cancer de l’Ontario. En savoir plus sur le couplage de données.
Mise à jour des progrès sur le prélèvement de sang supplémentaire
Cet automne, l’Étude invitera environ 3 000 participants à fournir un deuxième échantillon de sang.
Dans l’édition précédente de notre bulletin d’information, nous avons annoncé notre intention de prélever un deuxième échantillon de sang auprès d’un sous-ensemble de participants et avons discuté de la valeur pour la recherche de la collecte d’échantillons de sang à plusieurs moments dans le temps. Nous sommes heureux d’annoncer que l’ÉSO commencera à inviter des participants à y prendre part cet automne!
🩸 Apprenez-en davantage dans notre numéro de novembre 2023 : De nouveaux échantillons de sang élargiront le potentiel de recherche
L’équipe de l’ÉSO a travaillé sans relâche pour organiser le programme et relever les nombreux défis logistiques que pose la collecte d’échantillons auprès de milliers de participants répartis dans tout l’Ontario, le transport efficace des échantillons vers un laboratoire pour leur traitement et leur conservation sécuritaire à des fins de recherche future.
Nous tenons à remercier en particulier le groupe de 30 participants qui ont été consultés au début du processus pour apporter leur contribution, ce qui a aidé à façonner le programme et guidé l’équipe de l’Étude dans son processus décisionnel. Nous apprécions grandement votre dévouement!
Restez à l’affût pour plus d’information sur le programme. Nous sommes également actifs sur Facebook et LinkedIn – suivez-nous sur ces plate-formes pour des mises à jour plus fréquentes.
Une étude nationale sur la santé cardiaque et cérébrale inclut des participants à l’ÉSO
Étude de l'ACCCS pour recontacter les contributeurs initiaux afin d'explorer les facteurs de dysfonctionnement cognitif.
Le transport de la graisse vers des organes et des tissus qui ne les absorbent pas normalement – cela rend-il les gens plus sujets à un déclin cognitif?
C'est ce que les chercheurs de l’étude Alliance canadienne cœurs et cerveaux sains (ACCCS) espèrent apprendre plus tard cette année lorsqu'ils demanderont à un petit groupe de participants à l’ÉSO de remplir des questionnaires en ligne pour évaluer leur santé physique et cognitive.
Entre 2014 et 2017, plus de 3800 participants à l’ÉSO ont accepté de participer également à l’Étude ACCCS. Ils ont alors rempli un questionnaire de base sur leur santé cardiaque, et plus de 3000 participants à l’ÉSO ont subi des tests détaillés pour leur cœur, la structure de leur cerveau et leur fonction cognitive.
Les chercheurs de l'ACCCS souhaitent maintenant recontacter un sous-ensemble de ces participants initiaux à l'ÉSO dans le but d'explorer tout lien entre le « tissu adipeux ectopique », ou les dépôts graisseux qui se trouvent dans l'abdomen, et le déclin cognitif.
La participation est volontaire et implique de remplir un questionnaire en ligne sur la santé et le mode de vie ainsi qu’une évaluation cognitive en ligne. On pourrait aussi demander à certaines des personnes invitées à répondre à un questionnaire supplémentaire et à se rendre en personne à une clinique pour fournir des mesures physiques, des échantillons de sang et d’urine et une IRM (imagerie par résonance magnétique) du cerveau, du cœur et de l’abdomen. Les chercheurs compareront ensuite les nouvelles mesures et les images IRM avec celles prises à l’origine entre 2014 et 2017 afin de mieux comprendre les premiers signes de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de troubles cérébraux connexes, ainsi que tout déclin de la mémoire et des fonctions cérébrales.
Prochaine étape : si vous êtes admissible à être contacté/e à nouveau par l’ACCCS canadienne cœurs et cerveaux sains, les invitations devraient être lancées dans les prochains mois. L’ACCCS n’accepte pas de nouveaux participants.
L'étude de l’ACCCS est décrite comme une « cohorte nationale de cohortes » parce qu'elle a recruté des participants déjà inscrits à des études existantes sur la santé au Canada. Cela comprend le Partenariat canadien pour la santé de demain (dont l'ÉSO est le plus grand contributeur), l'Évaluation prospective urbaine et rurale (PURE), la Biobanque de l'Institut de cardiologie de Montréal et une cohorte sino-canadienne de Toronto. Apprenez-en davantage sur l’étude de l'ACCCS.
Assurez-vous que nous pouvons vous envoyer un courriel à ce sujet ou à propos d’autres activités d’études à venir : mettez à jour vos coordonnées sur votre compte de l'ÉSO.
Maintenez vos coordonnées à jour
Des moyens simples d’assurer une communication continue au fil du temps.
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Ayush Lall, Gestionnaire principal, Informatique, ÉSO |
Avez-vous déménagé récemment ou changé votre adresse courriel principale? Assurez-vous de mettre à jour les informations de contact dans votre compte de l'ÉSO afin de ne pas rater le Questionnaire de suivi 2 et d’autres occasions de participer aux recherches futures.
Dans le même ordre d’idées, ce Bulletin d’information de l’ÉSO est publié un peu plus tard que d’habitude car nous devions faire un peu de nettoyage dans les adresses courriel! Nous avons réalisé que trop de messages envoyés « rebondissaient », c.-à-d. que l’adresse courriel du destinataire ne pouvait être rejointe ou était invalide, tandis que certains fournisseurs de services de messagerie nous étiquetaient à tort comme pourriel. Il était donc parfois difficile d’atteindre même ceux qui disposaient d’adresses courriel valides.
Voici quatre choses qu’Ayush Lall, le responsable principal de l’informatique de l’ÉSO, vous conseille de faire pour aider l’Étude à rester en contact avec vous :
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L’ÉSO a aussi effectué quelques mises à niveau pour garantir que nous suivons les meilleures pratiques et nous efforçons de confirmer que nous envoyons uniquement des courriels à des adresses valides.
Depuis peu, nous vous envoyons désormais un courriel de confirmation immédiatement après que vous ayez mis à jour votre adresse courriel sur votre compte de l’ÉSO. Veuillez utiliser le lien de vérification vous demandant de confirmer que c’est vous qui avez effectué la modification. Cela permet de sécuriser votre compte et nous permet de savoir que nous avons les bonnes informations de contact pour vous.
Vos données au travail
L’indice de fragilité, un bon indicateur pour prédire les résultats en matière de santé ‒ Étude.
Si vous êtes une personne âgée, vous avez peut-être entendu parler d’un « indice de fragilité ». Il fait généralement référence à un outil permettant d’évaluer l’état de santé des personnes âgées, en fonction du nombre de « déficits » de santé dont elles souffrent, tels que des maladies chroniques, des handicaps ou d’autres vulnérabilités.
Un chercheur ontarien a examiné les données de plus de 160 000 participants à l’ÉSO sur une période de sept ans, à partir des questionnaires auxquels ils ont répondu et des dossiers de visites à l’hôpital auxquels ils ont accordé l’accès.
Ses conclusions indiquent qu’étant donné le fardeau auquel est confronté notre système de santé, un indice de fragilité pourrait être utilisé beaucoup plus largement et déployé comme mesure de la santé pour les adultes de tout âge, pas seulement les personnes âgées, qui pourraient bénéficier d’interventions sociales et sanitaires ciblées.
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Dr Chris Verschoor |
« Je m'attendais à ce que l’indice de fragilité soit associé à des résultats de santé chez des adultes de moins de 60 ans, mais pas nécessairement dans la tranche d’âge la plus jeune, celle des 18 à 30 ans », a déclaré le Dr Chris Verschoor, auteur principal de l’étude et titulaire de la chaire de recherche de la Fondation HSN sur le vieillissement en santé, à l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord, à Sudbury.
Dans son récent article sur l’étude, il affirme que les interventions visant à réduire la fragilité avant l’âge de 60 ans pourrait avoir des avantages économiques et sociaux importants.
Les auteurs de l’article ont noté que « … la surveillance de l’accumulation de déficits de santé par les équipes de santé familiale pour les patients, même dans la vingtaine ou la trentaine, contribuerait à la prestation efficace d’interventions préventives telles que le dépistage en santé mentale, l’abandon du tabac et la vaccination. »
Ils ont constaté que, comme prévu, la fragilité augmentait avec l’âge et était significativement plus élevée chez les femmes, quel que soit leur âge. La fragilité était significativement plus faible chez les hommes, ceux qui déclaraient avoir été mariés, ceux ayant un niveau de scolarité et des revenus plus élevés, les habitants des zones rurales, les non-fumeurs et les personnes ne buvant pas d’alcool.
La fragilité était significativement plus élevée chez les personnes âgées, celles qui vivaient dans le Nord de l’Ontario et celles qui s’identifiaient comme étant de race blanche.
L’équipe du Dr Verschoor a utilisé un indice de fragilité composé de 30 indicateurs, dont l’état de santé général et la vision auto-évalués, l’indice de masse corporelle, la durée moyenne de sommeil, le fait de vivre seul, l’activité physique, l’incapacité de travailler pour cause de maladie, le fait de subir une radiothérapie ou une chimiothérapie, et des antécédents familiaux de démence. L’indice englobait également des affections telles que l’arthrite, l’asthme, le cancer, les maladies cardiaques, la maladie de Crohn, la dépression, le diabète, l’hypertension artérielle, le syndrome du côlon irritable, la sclérose en plaques, l’ostéoporose et la maladie de Parkinson. L’indice a été utilisé pour classer les participants selon un niveau de fragilité faible, léger, modéré et élevé.
Que devraient retenir les participants à l’ÉSO de cette étude?
« Il est important de faire des choix de vie positifs, qu’il s’agisse de faire régulièrement de l’exercice pour votre esprit et votre corps ou de passer du temps avec des personnes qui vous rendent heureux, que vous soyez chronologiquement plus jeune ou plus âgé », a déclaré Verschoor. « Il existe de nombreuses façons de lutter contre les effets de la fragilité et de réduire le risque de problèmes de santé plus tard dans la vie. »
Lisez l’étude complète, publiée dans BMC Geriatrics, ou ce résumé de 1 000 mots de la publication.
Ils ont demandé à un chercheur sur le cancer
Des participants à l’ÉSO obtiennent des réponses à leurs questions sur le cancer auprès d’experts de l’Ontario.
Saviez-vous que cinq participants à l’ÉSO figurent dans une série de vidéos, posant des questions sur le cancer à des experts-chercheurs de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer?
Dans la vidéo la plus récente, Linda, participante à l’ÉSO, a demandé : « Que sont les biomarqueurs et comment les chercheurs trouvent-ils de nouveaux biomarqueurs? »
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La série de vidéos « Demandez à un chercheur sur le cancer » a été produite par l’Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC), qui abrite l’ÉSO, à Toronto. Les vidéos présentent des experts en biologie, en oncologie, en immunologie et d’autres scientifiques de premier plan répondant à des questions sur le cancer, soumises par des personnes de partout en Ontario.
Pourquoi demeurez-vous membre de l’Étude sur la santé Ontario?
Voici ce qu’Ivana, de Newmarket, avait à dire :
Nous aimons avoir de vos nouvelles. Pourquoi demeurez-vous membre de l’Étude sur la santé Ontario? Écrivez-nous à info@ontariohealthstudy.ca