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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, novembre 2025

7 Nov 2025 // Échos de l'ÉSO

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Dans ce numéro :

Derniers mois pour fournir une mise à jour sur votre état de santé

175 000 participants à l’ÉSO ont contribué à une nouvelle étude sur le risque de maladie cardiaque

Joignez-vous aux autres participants à la Séance de discussion ouverte de CanPath

Début de la collecte d’un deuxième échantillon de sang

Un prototype de test sanguin pourrait un jour révolutionner le dépistage du cancer

Pouvons-nous vous rejoindre?

Des participants à l’ÉSO se joindront à la plus grande étude canadienne sur l’alimentation et l’activité physique

Pourquoi demeurez-vous membre de l’Étude sur la santé Ontario?

 

Derniers mois pour fournir une mise à jour sur votre état de santé

Les données de 26 600 questionnaires complétés ont été sauvegardées en toute sécurité, mais nous avons besoin d’un plus grand nombre de participants!

 

Nous avons besoin d’une mise à jour sur votre état de santé. À seulement quatre mois de l’échéance, l’ÉSO a recueilli 26 600 questionnaires complétés. Nous avons besoin de 23 400 personnes supplémentaires d’ici la fin de mars 2026, date de clôture du questionnaire. Nous devons nous préparer à d’autres activités de l’Étude, telles que l’étude sur les BIENfaits d’une alimentation saine et d’environnements favorables (BIEN) sur laquelle vous pouvez en apprendre davantage dans ce Bulletin d’information.

Le Questionnaire de suivi 2 est important car il recueille des données similaires à plusieurs points dans le temps, ce qui permet aux chercheurs de suivre l’évolution progressive de la santé des participants, d’évaluer les programmes de dépistage et d’identifier les « points chauds » où certaines conditions sont plus courantes qu’ailleurs dans la province. Cela semble trop personnel? La conception de l’étude garantit que ces changements peuvent être suivis sans jamais fournir aux chercheurs aucune information qui permettrait de vous identifier personnellement.

Il y a également de nouvelles sections à compléter portant sur votre santé mentale et votre bien-être, ainsi que sur votre accès aux soins de santé. En seulement 30 minutes, vous pouvez contribuer à élargir et à approfondir la plateforme de l’ÉSO comme point de départ de la recherche de pointe.

Si vous ne l’avez pas encore fait, votre questionnaire est prêt à être rempli dans votre compte de l’ÉSO.

Connectez-vous pour commencer!

Quiz pop de l’ÉSO

Est-ce que Santé Ontario (le ministère provincial de la Santé) voit vos réponses au Questionnaire de suivi 2 de l’ÉSO?

 

A: Non
B: Oui
C: Oui, mais seulement dans certaines circonstances (par exemple, lorsque vous signalez des changements graves dans votre état de santé ou lorsque vous atteignez l’âge de 80 ans).
D: Je ne sais pas, mais j’espère bien que non!

 

 

175 000 participants à l’ÉSO ont contribué à une nouvelle étude sur le risque de maladie cardiaque

Les femmes pourraient bénéficier davantage de changements de mode de vie précoces qu’on ne le pensait auparavant

En examinant huit comportements et facteurs de santé courants associés aux maladies cardiovasculaires, les hommes et les femmes sont-ils confrontés au même niveau de risque?

La réponse est non : les femmes semblent être confrontées à un risque plus élevé que les hommes ayant un profil de santé cardiaque similaire. C’est la conclusion d’une étude récente qui a examiné 11 années de données provenant de 175 000 participants à l’ÉSO.

« Nous avons constaté que l'état de santé cardiovasculaire semblait avoir un impact plus fort sur les événements futurs chez les femmes que chez les hommes », a déclaré le Dr Maneesh Sud, cardiologue et clinicien-chercheur au Sunnybrook Health Sciences Centre de Toronto et auteur principal de l’étude.

 

Dr Maneesh Sud

    Dr Maneesh Sud (Photo par Kevin Van Paassen/Sunnybrook)

 

 

L’équipe du Dr Sud a examiné les facteurs suivants :

Comportements modifiables

Facteurs de santé

 

Activité physique

 

Obésité

 

Alimentation

 

Taux de glucose dans le sang

 

Sommeil

 

Taux de cholestérol sanguin
Consommation de tabac

 

Tension artérielle

 

Les auteurs de l’étude ont réparti un groupe de 175 198 participants à l’ÉSO (61,4 % de femmes) en trois catégories pour la santé cardiovasculaire : Idéale, Intermédiaire ou Mauvaise.

 

Voici ce qu’ils ont trouvé :

  • Plus de femmes (9,1 %) avaient une santé cardiovasculaire idéale que les hommes (4,6 %)
  • Moins de 1 femme OU de 1 homme sur 10 avaient une santé cardio idéale.
  • Moins de femmes avaient une mauvaise santé cardiovasculaire (21,9 %) que d’hommes (30,5 %)
  • Malgré cela, à mesure que l’état de santé cardiovasculaire déclinait, l’impact relatif sur le taux futur de maladies cardiovasculaires était plus grand pour les femmes que pour les hommes.
    • Une mauvaise santé était associée à un taux 5 fois plus élevé d’événements liés à la santé cardiaque chez les femmes, par rapport à un taux 2,5 fois plus élevé d’événements de maladies cardiovasculaires chez les hommes (par rapport aux personnes ayant une santé idéale)
  • Les résultats montrent l’importance de prendre en compte des stratégies de promotion de la santé spécifiques à chaque sexe pour aider les femmes et les hommes à rester en bonne santé plus longtemps.

Qui ont-ils étudié?

L’équipe a examiné les données de 175 098 participants à l'ÉSO qui :

  • Avaient rempli le questionnaire de référence de l’ÉSO entre septembre 2009 et décembre 2017.
  • N’avaient aucun antécédent de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, d’insuffisance cardiaque congestive, de cancer métastatique, de maladie du foie, de dialyse chronique, de démence ou d’autres affections.

Les points à retenir

« Cette étude était inédite car nous étions l’un des premiers groupes au Canada à évaluer l’impact de nouveaux indicateurs cardiovasculaires tels que le sommeil, l’alimentation et l’activité physique », a déclaré le Dr Dennis Ko, scientifique principal à Sunnybrook et chercheur principal du projet de recherche appuyé par l’ÉSO.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires, mais le Dr Ko a affirmé que l’étude laisse penser que les femmes pourraient bénéficier davantage d’interventions précoces liées au mode de vie qu’on ne le pensait auparavant.

« Un mode de vie sain est essentiel pour prévenir les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et protéger la santé cardiovasculaire, ce qui constitue une raison de plus pour prendre quelques mesures proactives en vue d’améliorer vos habitudes en matière de santé. « Bougez davantage, mangez sainement, arrêtez de fumer et essayez de bien dormir la nuit. »

Consultez l’article du Dr Sud dans la revue JACC: Advances pour une analyse approfondie du travail de son équipe (en anglais seulement) 

 

Joignez-vous aux autres participants à la Séance de discussion ouverte de CanPath

Cet événement pancanadien sera diffusé en ligne le 17 novembre 2025

Séance de discussion ouverte pour les participants 2025 - CanPath

 

Vous savez peut-être que l’Étude sur la santé Ontario est l’une des sept cohortes régionales qui composent CanPath : le Partenariat canadien pour la santé de demain.

CanPath organisera bientôt, à l’échelle nationale, sa deuxième Séance de discussion ouverte avec les participants de CanPath 2025, qui permettra à des participants de partout au pays de poser des questions, d’en apprendre davantage sur les questionnaires à venir, comme l’étude BIENfaits, et d’en savoir plus sur les plans à venir pour la subvention de fonctionnement récente de 3 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) visant à lutter contre les pandémies, la hausse des taux de cancers précoces et les facteurs de risque pour la santé liés au climat.

Les participants entendront directement des dirigeants scientifiques de CanPath comment les données des questionnaires et les échantillons biologiques recueillis au fil des ans ont contribué à la recherche menée au Canada ces 15 dernières années, aidant ainsi à faire de nouvelles découvertes axées sur la prévention du cancer.

La Séance de discussion ouverte « Prévenir le cancer, ensemble : Comment vos données contribuent à des découvertes, » se déroulera en ligne, de 12 h à 13 h 30 HE, le lundi 17 novembre 2025. Un enregistrement de l'événement sera aussi partagé sur YouTube.

Inscrivez-vous à la Séance de discussion et posez vos questions ici

 

Début de la collecte d’un deuxième échantillon de sang

Les invitations sont envoyées à un sous-ensemble de participants

 

Après qu’un nombre restreint d’invitations pilotes ait été envoyées en septembre, l'ÉSO invite maintenant des participants sélectionnés à fournir un échantillon de sang supplémentaire.

Au total, 3 000 échantillons de sang seront prélevés parmi les quelque 40 000 participants qui ont déjà fourni un échantillon de sang à l’ÉSO. Si vous êtes sélectionné pour fournir un second échantillon de sang, une demande par courriel pour participer. Nous analyserons votre échantillon et, quelques semaines après votre visite au laboratoire, nous vous remettrons un rapport d’analyse sanguine contenant les résultats de jusqu’à 15 tests différents.

Tout comme le fait de remplir périodiquement des questionnaires de suivi, le fait d’avoir des échantillons de sang recueillis à plusieurs points dans le temps offre aux chercheurs une occasion unique de suivre l’évolution progressive de la santé ainsi que la manière dont votre sang reflète ces changements, en recherchant des « biomarqueurs » ou d’autres indicateurs présents dans votre sang bien avant un diagnostic, ce qui pourrait conduire à une détection ou une prévention plus précoce de maladies comme le cancer.

 

Progrès du second prélèvement sanguin (au 3 novembre 2025)

(= 17)

358 Invité/e/s

226 Sélections complétées

160 Trousses envoyées par la poste

17 Rapports produits

 

 

Un prototype de test sanguin pourrait un jour révolutionner le dépistage du cancer

Des échantillons de sang de l’ÉSO utilisés pour développer un test sanguin unique de dépistage de cancers courants

 

Imaginez si un simple test sanguin pouvait détecter les premiers signes de cancer – de plusieurs cancers courants – simultanément. Si ce test s’avérait positif pour un ou plusieurs d’entre eux, imaginez l’avantage que cela offrirait si l’on pouvait débuter le traitement à un stade beaucoup plus précoce, où il est plus facile de traiter la maladie. Et, en prenant du recul, calculez les économies que pourrait réaliser le système de santé si plus de cancers étaient détectés, puis traités, beaucoup plus tôt.

Une société de biotechnologie pense avoir un modèle prometteur pour ce futur test sanguin multi-cancers. Elle utilisera des échantillons de sang de participants à l’ÉSO pour faire progresser son dernier prototype qui vise à dépister le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la prostate.

miRoncol Health a consacré cinq années à développer ce test sanguin de détection de cancers multiples. Le test recherche des microARN (miARN) - (en anglais seulement) (en anglais seulement) dans le sang pour détecter des cancers à un stade précoce.

L’ÉSO fournira des échantillons de sang pour jusqu’à 2880 participants à l’Étude qui n’avaient pas de cancer au moment où ils ont fourni du sang, n’avaient pas d’antécédents de cancer et n’ont pas eu de cancer pendant deux ans subséquemment. Ces échantillons serviront de « groupe témoin » pour miRoncol.

La Banque de tumeurs de l’Ontario (BTO) - (en anglais seulement) fournira jusqu’à 2880 échantillons de sang provenant de personnes qui ne participent pas à l’ÉSO mais qui ont déjà fourni à la BTO des échantillons de tumeurs cancéreuses. La BTO n'est pas affiliée à l’ÉSO, mais les deux ont leur siège à l’Institut ontarien de recherche sur le cancer, à Toronto.

miRoncol utilisera les échantillons de sang cancéreux de la BTO et les échantillons de sang non cancéreux de l’ÉSO pour valider son dernier prototype en effectuant un séquençage de microARN sur les échantillons de sang fournis pour le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la prostate. L'entreprise espère ensuite se servir des résultats pour aider à transformer son modèle mis à jour en un modèle rentable de test, ou d’essai, basé sur la PCR.

Le développement d’un test sanguin unique et peu coûteux pour détecter plusieurs cancers serait très bénéfique pour les personnes à risque de contracter un cancer, en particulier dans les collectivités aux ressources limitées, a affirmé Christopher M. Gallagher, médecin-chef de miRoncol Health. À l’heure actuelle, les tests sanguins de dépistage du cancer se limitent aux seuls cancers du sein, du colon de l’ovaire et du poumon. Près de 70 % des décès liés à un cancer surviennent pour des types de cancers n’offrant aucune option de dépistage.

La confidentialité des participants est protégée

Les échantillons de sang de l’ÉSO seront anonymisés, ce qui signifie que les chercheurs de miRoncol ne seront pas en mesure d'identifier les personnes qui ont fourni les échantillons. Il est interdit à l’entreprise de partager ou de divulguer les données ou les échantillons fournis par l’ÉSO, et tous les échantillons restants seront détruits ou retournés à l’ÉSO.

Les chercheurs pourraient en bénéficier dans l’avenir

Comme pour tous les accords de données conclus avec des chercheurs, l’ÉSO recevra toutes les « données dérivées » – nouvelles données générées par suite du projet de recherche – après une période de temps convenue. Cela signifie que l’ÉSO sera en mesure de mettre ces données additionnelles à la disposition de chercheurs universitaires agréés afin que la communauté scientifique au sens large puisse en bénéficier.

 

Pouvons-nous vous rejoindre?

Gardez à jour vos coordonnées : courriel, téléphone et adresse postale

 

Comment pouvons-nous vous informer de nouveaux résultats intéressants ou de nouvelles activités auxquelles participer si nous ne pouvons pas vous rejoindre? Connectez-vous ici pour mettre à jour vos renseignements personnels.

Si l’une de vos coordonnées change, veuillez mettre à jour cette information dans votre compte pour faire en sorte que nous puissions toujours vous rejoindre à l’avenir. Depuis avril 2025, près de 3 000 d’entre vous ont fourni une nouvelle adresse courriel; donc, si c’est la première fois que vous consultez notre Bulletin depuis un bon moment, bienvenue!

 

Des participants à l’ÉSO se joindront à la plus grande étude canadienne sur l’alimentation et l’activité physique

Aidez les chercheurs à étudier l’impact du lieu où nous vivons sur notre alimentation et notre activité physique

 

Préparez-vous – Au printemps 2026, l’ÉSO vous invitera à répondre à plusieurs questionnaires en ligne décrivant à la fois ce que vous mangez et vos activités physiques.

La nouvelle Étude BIEN (étude sur une alimentation saine et des environnements favorables) explorera également certains aspects de votre voisinage, comme le type de points de restauration à proximité et l’accessibilité piétonnière de votre quartier.

Pourquoi l’Étude BIEN est-elle importante?

Une mauvaise alimentation et l’inactivité physique comptent parmi les principaux facteurs de risque de cancer et de maladies chroniques au Canada. Il existe également de solides preuves montrant que l’endroit les gens vivent influence ce qu’ils mangent et leur niveau d’activité.

Jusqu’à présent, les études similaires ont été limitées à quelques régions du Canada, à des populations spécifiques et à un petit nombre d’aliments et d’activités.

Cette étude nationale, ouverte à 330 000 Canadiens participant à des études régionales sur la santé comme l’ÉSO, contribuera à combler ces lacunes dans nos connaissances.

Que va-t-on me demander de faire?

L’Étude BIEN est détaillée, très détaillée. En fait, c’est la plus grande sollicitation que l’ÉSO ait jamais adressée à ses participants. Vous serez invité/e par courriel et on vous demandera :

  1. De vous connecter à votre compte de l’ÉSO et de répondre au questionnaire BIEN, en fournissant des informations sur votre accès à des aliments nutritifs, sur les ressources financières dont vous disposez pour acheter de la nourriture et de répondre à des questions générales sur votre alimentation et votre activité physique.
  2. Deux semaines plus tard, de remplir un questionnaire sur votre consommation d’aliments et votre activité physique au cours des 24 heures précédentes. Deux semaines plus tard, on vous demandera de répondre, à nouveau, au questionnaire de rappel sur l’alimentation et l’activité au cours d’une période de 24 heures. Cela nous aidera à saisir les tendances générales de votre alimentation et de vos activités.
  3. 11 mois plus tard, nous vous demanderons de remplir un questionnaire sur votre consommation d’aliments et votre activité physique au cours de l'année précédente. Ce rappel rétrospectif nous aidera à saisir les événements spéciaux et les changements saisonniers au niveau de votre alimentation et de la façon dont vous bougez.

Qu’arrivera-t-il si je choisis de ne pas participer ou de me retirer de l’étude de façon anticipée?

L’Étude BIEN est entièrement volontaire. Vous pouvez vous retirer de l’Étude BIEN à tout moment mais vous demeurerez un participant précieux à l’Étude sur la santé Ontario.

Inscrivez-vous au webinaire qui se tiendra le 17 novembre et apprenez-en plus sur l’Étude BIEN

Pourquoi demeurez-vous membre de l’Étude sur la santé Ontario?

Nanett, de la région de York, contribue à l’Étude sur la santé Ontario depuis 14 ans. Voici ce qu’elle avait à dire :

« Je crois en notre système de santé et je suis heureuse de faire tout ce que je peux pour contribuer à son amélioration. C’est un effort si modeste de ma part, mais cela me donne le sentiment de contribuer. Les informations que je reçois sont très intéressantes. À mesure que je vieillis, il est plus important de rester impliquée et engagée. « J’aime participer à l’Étude. » Nanett do la région York, Ontario

 

Nous aimons avoir de vos nouvelles. Pourquoi demeurez-vous membre de l’Étude sur la santé Ontario? Écrivez-nous à info@ontariohealthstudy.ca