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Données provenant de 10 000 participants à l’ÉSO dans le cadre de l’étude sur l’efficacité vaccinale

8 Fév 2022 // Mise à jour

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Les chercheurs de l’Étude sur la santé en Ontario se sont vu octroyer une subvention de fonctionnement de 500 000 $ des IRSC pour établir un lien entre les niveaux d’anticorps contre la COVID-19 et l’efficacité des vaccins en examinant les niveaux d’infection à la COVID-19, les taux d’hospitalisation et les décès chez les participants à l’ESO qui ont été vaccinés. Ils évalueront également comment la réponse immunitaire à la vaccination varie selon :

  • Le type de vaccin (AstraZeneca, Pfizer ou Moderna), y compris les doses mixtes.
  • Le nombre de doses reçues
  • Le temps écoulé depuis la dernière dose
  • Le temps écoulé entre ces doses
  • Des facteurs tels que l’âge, le sexe, le patrimoine génétique et l’impact de certains problèmes de santé préexistants (notamment le cancer, l’arthrite, le lupus, le diabète et les maladies rénales et hépatiques)
  • Si l’efficacité du vaccin varie en fonction du variant viral (y compris Delta et Omicron).

« En étudiant l’évolution des taux d’anticorps au fil du temps, nous pouvons évaluer l’efficacité de différents vaccins et déterminer la nécessité et le moment de procéder à de futurs rappels », a affirmé la Dre Victoria Kirsh, scientifique associée à l’ÉSO.

« Le fait d’en savoir plus sur la façon dont les caractéristiques génétiques, l’âge et l’état de santé des personnes peuvent influer sur la réponse immunitaire aidera les décideurs à formuler des recommandations sur les personnes qui peuvent le plus bénéficier de rappels, et à quel moment ».

De décembre 2020 à juin 2021, l’ÉSO a invité certains participants à remplir un questionnaire en ligne sur la vaccination, les infections antérieures à la COVID-19, ainsi que sur les problèmes de santé sous-jacents et les médicaments pris. L’Étude sur les anticorps a porté sur 10 569 participants (âgés de 21 à 93 ans), dont 62 % de femmes. Les participants ont également utilisé une trousse de prélèvement à domicile pour fournir un microéchantillon de sang séché, qui a été testé pour détecter la présence d’anticorps au SRAS-CoV-2 (IgG anti-spicule, IgG anti-domaine de liaison au récepteur du spicule (RBD) et IgG anti-nucléocapside (N)). La collecte des deuxièmes microéchantillons de sang séché auprès de ces participants débute en février 2022.

Avec le consentement préalable des participants, certains des échantillons de sang collectés précédemment feront l’objet d’une extraction d’ADN et d’un génotypage, tout comme certains des microéchantillons de sang séché. Les chercheurs procéderont ensuite au couplage du des données des questionnaires et des données génétiques à plusieurs bases de données administratives sur la santé afin de préciser les infections, les hospitalisations, les admissions aux soins intensifs et les décès liés à la COVID-19.

Étudier comment les différences dans la constitution génétique des personnes peuvent affecter les niveaux d’anticorps est essentiel pour comprendre les sources possibles d’échec des vaccins, a noté la Dre Kirsh. « Si l’on découvre que des variants génétiques communs sont à l’origine d’une réponse immunitaire compromise, cela appuierait l’idée d’une utilisation plus étendue des rappels à l’avenir ».

Apprenez-en davantage au sujet de l’Étude sur les anticorps à la COVID-19 de de l’ÉSO. Les chercheurs principaux de ce projet sont la Dre Victoria Kirsh, le directeur scientifique exécutif de l’ÉSO, le Dr Philip Awadalla, et la coordonnatrice scientifique de CanPath, Kimberly Skead. Le financement a été assuré par les Instituts de recherche en santé du Canada.

L’Étude sur les anticorps à la COVID-19 de CanPath est financée par le gouvernement du Canada, par le biais du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 , et des Instituts de recherche en santé du Canada.