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Recherche en cours utilisant des données de l’ÉSO

Les maladies telles que le cancer, les cardiopathies et le diabète sont les principales causes de décès chez les adultes canadiens et le traitement de ces maladies et d’autres coûte des milliards de dollars par an au système de soins de santé du Canada. Les chercheurs qui utilisent les données de l’Étude sur la santé Ontario enquêtent sur les facteurs qui augmentent le risque de développer diverses maladies et sur ce qui peut être fait pour réduire le risque de les contracter. Ces facteurs de risque peuvent inclure l’endroit où les gens vivent et travaillent, ce qu’ils mangent, combien d’exercice ils font, s’ils fument ainsi que d’autres facteurs qui n’ont pas encore été précisés.

Webinaire CanPath : Recherche des stagiaires: Utiliser des cohortes de population pour faciliter le dépistage précoce du cancer

16 Juin 2022

Nicholas Cheng présente un aperçu de son étude sur l’identification de biomarqueurs de cancer précoce dans des échantillons de sang pré-diagnostic prélevés chez plus de 400 participants à l’ÉSO. Il démontre comment les signatures sanguines peuvent être utilisées pour dépister les cancers du sein, de la prostate et du pancréas des années avant la détection clinique en utilisant les profils de méthylation de l’ADNfc.

Kimberly Skead décrit ses travaux visant à étudier comment les pressions interactives en évolution agissant sur les mutations somatiques dans le sang peuvent être utilisées pour prédire la progression vers le cancer du sang dans de grandes cohortes de population telles que l’étude EPIC (European Investigation into Cancer and Nutrition) et le projet de Partenariat canadien pour la santé de demain (qui comprend plus de 7 000 échantillons de l’ESO).

Cheng et Skead sont candidats au doctorat au Département de génétique moléculaire de l’Université de Toronto et à l’Institut ontarien de recherche sur le cancer.

 

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Webinaire CanPath : Comment les cohortes de population peuvent appuyer la recherche sur la COVID-19

27 Août 2020

Le présentation de CanPath en partenariat avec son établissement hôte, l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, souligne la façon dont les vastes cohortes de population peuvent répondre à une pandémie et appuyer rapidement les efforts de recherche nationaux.

Le webinaire comprend une présentation du Dr Philip Awadalla, directeur scientifique national de CanPath, suivie d’une discussion de groupe modérée par le Dr John McLaughlin, directeur exécutif de CanPath et professeur d’épidémiologie à l’École de santé publique Dalla Lana.

 

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Qu’est-ce qui se cache derrière un diagnostic de cancer chez les femmes de moins de 50 ans? Un chercheur scrute les données de l’ÉSO pour trouver des indices

3 Fév 2020

Un épidémiologiste de l’Université de Calgary utilise les données des participantes à l’Étude sur la santé Ontario (ÉSO) pour explorer comment les facteurs liés à l’environnement ou au mode de vie pourraient intervenir dans le cancer du sein chez les femmes plus jeunes.

Le Dr Darren Brenner a récemment obtenu l’approbation pour étudier les données dépersonnalisées des participantes âgées de 35 à 50 ans, non cancéreuses au moment de leur inscription à l’ÉSO. Les données du questionnaire de l’ÉSO seront jumelées à celles du Registre des cas de cancer de l’Ontario pour cibler son travail sur les femmes ayant reçu un diagnostic de cancer après s’être inscrites à l’ÉSO.

On sait relativement peu de choses sur les facteurs de risque d’un cancer du sein précoce, a noté le Dr Brenner dans sa demande d’utilisation des données de l’ÉSO. Les mutations génétiques héréditaires jouent un rôle, mais ne représentent généralement que 5 à 10 % des cas de cancer précoce, ce qui laisse penser que des facteurs liés au mode de vie ou à l’environnement pourraient contribuer à l’apparition du cancer du sein chez les femmes plus jeunes. Le rôle de l’obésité doit être étudié de manière plus approfondie, a-t-il souligné, car des études récentes semblent montrer une diminution du risque de contracter un cancer du sein chez les femmes plus jeunes atteinte d’obésité.

Les jeunes femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein ont tendance à avoir des taux de survie plus faibles car elles ne sont pas systématiquement dépistées; elles ont ainsi une probabilité plus grande d’être diagnostiquées à un stade de cancer déjà avancé.

Le cancer du sein demeure le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les Canadiennes. Bien que le nombre de diagnostics de cancer chez les femmes plus âgées ait diminué au cours des 25 dernières années, le nombre de femmes de moins de 50 ans qui reçoivent un diagnostic de cancer du sein a augmenté. Selon la Société canadienne du cancer, le cancer du sein représente 23 % des cancers diagnostiqués parmi les Canadiens âgés de 30 à 49 ans[1]. Sur une note positive, les taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes ont diminué d’environ 48 % depuis le sommet observé en 1986[2].

En plus d’utiliser les données du questionnaire et les échantillons de sang des participantes à l’ÉSO, le Dr Brenner a également obtenu des données similaires sur les femmes de la Colombie-Britannique et de l’Alberta par le biais du Projet de partenariat canadien Espoir pour demain, la plus vaste étude de cohorte de population au Canada.

Le Dr Brenner et son équipe examineront l’impact du mode de vie, de l’environnement, des facteurs reproductifs, des antécédents familiaux et médicaux, ainsi que des protocoles de dépistage du cancer du sein sur le risque de cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans.

Les résultats de leur étude pourraient améliorer la compréhension qu’ont les chercheurs des causes du cancer du sein chez les jeunes femmes et pourraient conduire à de meilleures stratégies de prévention.

Pour en savoir plus sur le Dr Brenner et ses autres projets de recherche, voir ‘Research Rockstar’.

 

[1] Statistiques canadiennes sur le cancer 2019 p. 14

[2] Statistiques canadiennes sur le cancer 2019 p. 7

  

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