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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, juin 2023

19 Juin 2023 // Échos de l'ÉSO

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Dans ce numéro :

Aidez-nous à protéger votre vie privée et votre compte de l’ÉSO

La feuille de route de l’accès aux données de l’ÉSO

Quel type de récits aimeriez-vous lire?

10 ans d’ÉSO en 10 faits

L’ÉSO fera partie d’un nouvel environnement de recherche national

L’Étude sur les anticorps révèle qu’une infection antérieure à la COVID-19 a offert une protection contre la réinfection pendant 8 mois

Restez en contact!

De nouveaux ensembles de données prêts pour les chercheurs

Un chercheur de la prochaine génération travaille à détecter le cancer plus tôt

 

Aidez-nous à protéger votre vie privée et votre compte de l’ÉSO

Nous voulons votre avis sur les nouvelles mesures de sécurité

 

Pour les études de recherche en santé à long terme comme l’ÉSO, la sécurité continue des données et des échantillons biologiques fournis volontairement par nos participants est notre préoccupation première. Dans cette optique, l’Étude rend votre compte de l’ÉSO – qui renferme les renseignements personnels (RP) et les renseignements personnels sur la santé (RPS) – plus sécuritaire des façons suivantes :

Limiter la quantité de RP et de RPS visibles : Lorsque vous accédez à votre compte de l’ÉSO, vous remarquerez peut-être que certains renseignements ne sont plus visibles, comme votre date de naissance complète ou votre numéro de carte Santé.

Si vous avez fourni un échantillon de sang ou visité un Centre local d’examen de l’ÉSO, vous avez peut-être aussi été avisé que vos mesures sanguines et physiques seront bientôt cachées. Cependant, vos rapports ne sont pas perdus pour toujours. Pour réactiver temporairement l'accès, il vous suffit de nous contacter par téléphone ou par courriel.

Cette mesure vise à réduire la quantité de RP et de RPS qui sont visibles sur votre compte dans l’éventualité où quelqu’un obtiendrait un accès non autorisé à votre compte.

Vérifier que c’est bien vous qui accédez à votre compte : L’ÉSO adoptera un moyen plus sécuritaire pour l’accès des participants à leur compte de l’ÉSO. Pour être sûr que vous et vous seulement êtes en mesure d'accéder à votre compte de l'ÉSO, nous passerons plus tard cette année à l’authentification multi-facteurs (AMF), ou vérification en deux étapes. Cette vérification se fait généralement par l’envoi d’un courriel ou SMS renfermant un code de vérification, ou d’un lien cliquable pour confirmer votre identité.

 

Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

 Pour éclairer notre stratégie de vérification en 2 étapes, nous avons élaboré un bref sondage pour recueillir vos commentaires.
La participation est entièrement volontaire et distincte de votre participation à l’ÉSO. Vous n’avez pas besoin de vous connecter à votre compte pour participer et vos réponses sont tout à fait anonymes.

[Cette enquête sera close le 6 juillet 2023. Merci d’y avoir participé!]

 

 

Apprenez-en davantage sur la façon dont l’ÉSO protège vos renseignements et votre vie privée.

 

La feuille de route de l’accès aux données de l’ÉSO

Découvrez comment vos données transitent en toute sécurité de votre questionnaire jusqu’au banc de la recherche

 

Sans le questionnaire et les échantillons de sang fournis par les participants au cours des 14 années écoulées depuis le début de l’Étude, il n’y aurait pas d’ÉSO.

Voici un diagramme montrant la façon dont nous gardons vos renseignements personnels sur la santé et vos échantillons biologiques confidentiels et sécurisés à chaque étape du processus visant à les mettre à la disposition des chercheurs :

  Les participants se sont inscrits à l’ÉSO et ont signé un formulaire de consentement permettant à l’ÉSO de mettre leurs données anonymisées à la disposition des chercheurs approuvés.

   
  Les participants fournissent des données en remplissant des questionnaires et en participant à d’autres activités de l’Étude. 
   
  Les données reçoivent des numéros d’identification attribués au hasard.
   
  Les données sont dissociées de toute information susceptible de vous identifier et sont conservées dans des endroits distincts.
   
  Les chercheurs intéressés à accéder aux données de l’ÉSO doivent remplir une demande d’accès aux données et aux échantillons biologiques de l’ÉSO, qui est ensuite examinée par un comité indépendant d’accès aux données.
   
  Si la demande est approuvée, une entente est signée et les données anonymisées sont encryptées et transférées en toute sécurité au chercheur.
   
  Le chercheur peut maintenant commencer son analyse.
   

 

Une fois l’analyse terminée, le chercheur soumet un certificat de destruction, attestant que les données de l’ÉSO et/ou les échantillons biologiques de l’ÉSO transférés (et toute copie) ont été détruits.

 

Comment nous protégeons vos renseignements et vos échantillons biologiques

  • Vos données sont toujours anonymisées en supprimant votre nom, votre numéro d’assurance-santé de l’Ontario et d’autres renseignements qui pourraient permettre de vous identifier.
  • Toutes les renseignement que détient l’Étude sont encryptés et stockés sur des serveurs protégés par des mots de passe dans une installation physiquement sécurisée.
  • Tous les échantillons biologiques sont étiquetés avec un code à barres et conservés dans des installations verrouillées.
  • Tout ce qui vous identifie est conservé dans un endroit distinct de vos réponses aux questionnaires, de vos mesures physiques et de vos échantillons biologiques.
  • Les scientifiques qui travaillent sur des échantillons biologiques et/ou des données de recherche ne reçoivent que des renseignements anonymisés.
  • Tout le personnel de l’ÉSO a signé une entente de confidentialité et suit une formation annuelle sur la sécurité de l’information et la protection des renseignements personnels.

 

Quel type de récits aimeriez-vous lire?

Nous voulons obtenir vos commentaires sur les contenus futurs.

 

Quel type de récits attire votre attention? Nous voulons nous assurer que les articles qui paraissent dans notre bulletin ont une grande valeur pour nos participants. C'est pourquoi nous aimerions connaître les sujets que vous trouvez intéressants.

[Cette enquête sera close le 6 juillet 2023. Merci d’y avoir participé!]

 

10 ans d’ÉSO en 10 faits

Consultez une liste de choses que vous ne savez peut-être pas sur l’ÉSO!

 

Regardez ces 10 courtes vidéos, réalisées pour célébrer le fait que de nombreux participants font partie de l’ÉSO depuis plus d’une décennie. (Disponible uniquement en anglais)

 

L’ÉSO fera partie d’un nouvel environnement de recherche national

Plate-forme sécurisée où les chercheurs pourront accéder aux données et les analyser au même endroit

 

Vous comptez sur nous pour assurer la sécurité de vos réponses aux questionnaires et de vos échantillons de sang, et les partager uniquement avec des chercheurs approuvés. Un nouveau projet pan-canadien mise sur cette sécurité, de sorte que les données ne quitteront jamais leur site protégé.

« Au lieu d’envoyer les données – en toute sécurité – aux chercheurs approuvés, comme nous le faisons maintenant, nous conserverons les données sur une plate-forme sécurisée et inviterons ces chercheurs à venir y faire leur travail », explique Philip Awadalla, directeur général de l’ÉSO et directeur scientifique national de CanPath, la plus vaste étude sur la santé de la population au Canada (dont fait partie l’ÉSO et six autres cohortes régionales).

Les données ne quitteraient pas cet « environnement de recherche de confiance », ce qui alignerait CanPath sur d’autres plate-formes de recherche internationales. Lire la suite sur les avantages que CanPath prévoit en raison du passage à ce modèle de plate-forme sûre au cours des prochaines années.

 

L’Étude sur les anticorps révèle qu’une infection antérieure à la COVID-19 a offert une protection contre la réinfection pendant 8 mois

Au cours de la période hautement infectieuse d’Omicron, une injection de rappel n’a fourni une protection que pendant 4 mois.

Dre Victoria Kirsh, Associée scientifique, ÉSO. Crédit photo : Greg Sigurdson

 

Des résultats surprenants sont ressortis d’une étude nationale sur les anticorps contre la COVID-19 qui comprenait près de 10 000 participants à l’ÉSO. Parmi ceux-ci :

  • Un peu plus de la moitié des personnes ayant reçu un diagnostic de COVID-19 (53 %) ne savaient ni ne soupçonnaient qu’elles avaient été infectées.
  • Pendant la période hautement infectieuse d’Omicron en 2022, la vaccination (au moins 2 doses) ou une injection de rappel a fourni une protection contre l’infection pendant 4 mois.
  • Cependant, une infection par le virus a conféré une protection contre la réinfection pendant 8 mois complets.
  • La COVID longue a touché 6 % des participants à l’Étude, tandis que 60 % des personnes qui ont présenté des symptômes étaient rétablies en moins de 2 semaines.
  • À chaque dose (jusqu’à 6), le risque d’infection était plus faible chez les participants ayant reçu un vaccin de Moderna comme marque de leur vaccin le plus récent, comparativement à un vaccin de Pfizer, soit un risque inférieur de 14 %, en moyenne.
  • Plus de 2 millions de lignes de données ont été analysées pour l’Étude. En effet, le modèle statistique comprenait plusieurs covariables qui variaient dans le temps, notamment le nombre de vaccination, la marque de vaccin la plus récemment reçue, le statut vaccinal bivalent et le nombre cumulatif de tests positifs au SRAS-CoV-2.

Ces résultats ont été présentés le 30 mai par la Dre Victoria Kirsh, scientifique associée de l’ÉSO, lors d’un webinaire de CanPath, la plate-forme nationale de recherche en santé à laquelle l’ÉSO est le plus important contributeur.

Vous voulez en savoir plus sur les observations de la Dre Kirsch? Visionnez sa présentation complète, ou rendez-vous au marqueur 14:43 minutes pour entendre les résultats de l’Étude. (Disponible uniquement en anglais)

 

Restez en contact!

 

Si vous avez déménagé, changé votre adresse courriel ou avez un nouveau numéro de téléphone, veuillez Mettre à jour votre compte pour que nous soyons en mesure de rester en contact.

Vous ne parvenez pas à vous connecter? Veuillez Appelez-nous ou écrivez-nous pour nous le faire savoir.

 

De nouveaux ensembles de données prêts pour les chercheurs

IRM du cerveau, Étude sur les anticorps à la COVID-19, génotypage de l’ADN et plus encore

 

Bien qu’on ne vous ait pas demandé de remplir un nouveau questionnaire de santé récemment, notre petite équipe à l’ÉSO est demeurée occupée – préparant plus d’ensembles de données à l’intention des chercheurs qui travaillent sur le cancer ou les maladies chroniques.

Voici ce sur quoi nous avons travaillé :

MRI icon
  • Données d’imagerie cérébrale (IRM), ainsi que des évaluations cognitives de plus de 3 000 participants à l’ÉSO (qui, en 2016, se sont portés volontaires pour aussi faire partie de l’Alliance canadienne cœurs et cerveaux sain)
  • Données de l’Étude sur les anticorps à la COVID-19, où l’on a vu près de 10 000 participants donner volontairement jusqu’à trois micro-échantillons de sang séché. Les renseignements du questionnaire et l’analyse des gouttes de sang séché pour les deux premiers échantillons (prélevés en juin et novembre 2021) sont maintenant à la disposition des chercheurs approuvés.
  • L’ÉSO procède au génotypage de 12 000 échantillons d’ADN supplémentaires. Une fois terminé, ce projet fera plus que doubler, soit à plus de 20 000, les données de génotypage des participants.

 

En 2023, l’ÉSO commencera à analyser plus de 3000 protéines et marqueurs inflammatoires provenant de plus de 2000 échantillons de sérum sanguin pour explorer comment les protéines présentes dans le sang changent avec l’âge, et à la suite d’infections et d’expositions environnementales. Les chercheurs seront aussi à l’affût de certains changements de signature dans ces protéines sanguines qui se produisent bien avant que les sujets concernés reçoivent un diagnostic de cancer. De telles signatures pourraient un jour être utilisées comme nouveau biomarqueur sanguin non invasif du cancer.

 

Un chercheur de la prochaine génération travaille à détecter le cancer plus tôt

Échantillons de sang de l’ÉSO utilisés pour rechercher les premiers biomarqueurs des cancers du sein, de la prostate et du pancréas.

 

« Ce que nous pourrions potentiellement faire... n’est pas seulement de détecter les cancers qui ne sont pas systématiquement dépistés, mais aussi de les détecter à un stade où ils sont hautement traitables et où les taux de survie sont significativement plus élevés. »

C’est ainsi que Nick Cheng, étudiant au doctorat à Toronto, décrit son travail dans lequel il utilise des échantillons de sang de participants à l’ÉSO.

Cheng a comparé les échantillons de sang de plus de 400 participants à l’ÉSO qui ont reçu un diagnostic de cancer avec le sang de participants sans cancer. Il a cherché des biomarqueurs dans le sang qui pourraient être utilisés pour détecter les cancers du sein, de la prostate et du pancréas plusieurs années avant un diagnostic traditionnel.

Apprenez-en davantage sur ce chercheur de nouvelle génération dans cette vidéo de deux minutes  de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer, l’organisme d’attache de l’ÉSO (Disponible uniquement en anglais) :